Anacharsis - vu de l'extérieur

Anacharsis - vu de l'extérieur

Toutes les émissions avec des auteurs et autrices publiés chez Anacharsis

Éditions Anacharsis

Vous trouverez ici le flux des émissions de radio, podcasts indépendants ou conférences enregistrées avec nos auteurs et autrices. Nous publions des ouvrages qui rendent compte des rencontres entre cultures dans quatre collections : "Essais", "Fictions", "Famagouste" et "Les ethnographiques". Il peut s’agir de textes écrits au fil du temps, de récits de voyages – authentiques ou étranges –, de témoignages, mais aussi d’essais dont le dénominateur commun est de mettre le lecteur en présence d’un questionnement sur l’altérité.

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Dans l'Empire mongol (Fréquence médiévale)

Fréquence médiévale part sur les traces de l'Empire mongol et des voyageurs occidentaux qui l'ont côtoyé. Marco Polo, le plus connu d'entre eux, éclipse tellement les autres qu'on oublie qu'il a été précédé par plusieurs grands voyageurs. Parmi eux, Jean de Plancarpin, un franciscain, véritable mélange entre Guillaume de Baskerville et de James Bond, qui est allé au cœur de l'Empire mongol et qui nous a laissé de son voyage une longue chronique publiée aujourd'hui par les éditions Anacharsis.

Pour en savoir plus sur ce personnage haut en couleur, nous avons le plaisir de recevoir Thomas Tanase, ancien membre de l'École française de Rome, qui a rédigé une longue et instructive introduction au texte de Jean de Plancarpin.

Dans l'Empire mongol
Textes rassemblés, présentés et traduits du latin par Thomas Tanase

Fréquence médiévale, c'est la chaîne du podcast "Fréquence médiévale" consacré à la vulgarisation de l'histoire, de la littérature et de l'archéologie du Moyen âge. De tous les Moyens âges même, qu'ils soient classique, occidental, extra-européens ou bien imaginaire, comme celui de la fantasy.

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Écrire l’histoire des futurs du passé - conférence inaugurale de Patrick Boucheron (Lhistoire à venir)

On a longtemps considéré, et certains considèrent encore, que l’histoire est une discipline d’apprentissage de la fatalité, orientant les destins individuels vers une pente inexorable, celle que nous assigne le passé dès lors qu’on obéit à la tyrannie des origines. Mais l’histoire nous enseigne moins à nous enfermer dans le passé qu’à ouvrir l’avenir, c’est-à-dire à trouver, dans l’épaisseur du temps, des promesses non tenues, des potentialités inabouties – bref, des futurs non advenus. L’histoire à venir saura indiscipliner le temps, pour adresser à chacun d’entre nous une leçon d’émancipation critique.

Conférence inaugurale du festival L'histoire à venir, édition 2017.

Texte à retrouver dans l'ouvrage L'histoire à venir, avec une deuxième conférence de François Hartog, "L’histoire à venir ?"
L'histoire à venir

Voici exactement ce que fait Cola di Rienzo, dans le récit de l’Anonimo romano : il relève les traces du passé, mais il les relève au sens propre, pour les hisser à hauteur de l’avenir qu’elles lui inspirent.
Chronique. Rome, le temps, le monde et la révolte de Cola di Rienzo, de L’Anonyme romain
Traduit du dialecte romain par Jacqueline Malherbe-Galy et Jean-Luc Nardone.
Introduction de Patrick Boucheron.
Chronique, de l'Anonyme romain

Prise de son et mixage : Radio radio

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Constantinople 1453 - La Fabrique de l'histoire (France Culture)

La chute de Constantinople et ses récits avec trois historiens : Marie-Hélène Blanchet, Vincent Déroche et Nicolas Vatin auteurs de l'ouvrage paru chez Anacharsis Constantinople 1453, des Byzantins aux Ottomans
Constantinople 1453

En 1453, la ville de Constantinople, officiellement rebaptisée Istanbul au XXe siècle, est conquise par le sultan Mehmed II. C’en est fini de l’Empire chrétien d’Orient, Constantinople sera désormais le fleuron d’un empire musulman.
1453, la chute de Constantinople

Un documentaire de Anaïs Kien et Françoise Camar

C’en est fini de l’Empire chrétien d’Orient, Constantinople sera désormais le fleuron d’un empire musulman. Depuis 4 siècles les Eglises d’Orient et d’Occident se sont éloignées, les controverses théologiques et les conflits d’autorité ont eu raison de l’unité chrétienne.

En 1453, à Constantinople, on trouve des chrétiens de tradition orientale, des Latins venus majoritairement d’Italie et reconnaissant l’autorité du pape et de Rome, mais on y trouve aussi des juifs, des musulmans, des Grecs, des Slaves, des Turcs, une société profondément cosmopolite installée entre la Mer Noire et la mer Egée.

1453 trône au rang de mythe dans la culture catholique, une des dates importantes de la chronologie historique scolaire. Elle rappelle l’existence de Byzance, empire oublié, au temps où la chrétienté bicéphale se partageait de part et d’autres de la Meditterranée, entre Rome et Constantinople. Le passé flamboyant de Byzance raconte un temps où le christianisme prétendait encore régir le monde entier. Si sa capitale change de mains, elle n’en perd pas pour autant son aura de berceau de la chrétienté et du monde occidental.

Mais en 1453 Byzance se résume à sa cité légendaire et à son arrière pays, et Mehmed II, un jeune sultan ottoman, va bouleverser le partage spirituel et politique du monde connu.

Extraits de textes : Doukas, historien byzantin et Tursun Bey, historien ottoman

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Dans l'empire Mongol - Tout un monde (France Culture)

Au pays des Tartares - L'incroyable voyage du frère Jean de Plancarpin en l'an de grâce 1245

Invité: Thomas Tanase , éditeur, traducteur (du latin) et préfacier de Dans l'Empire Mongol, de Jean de Plancarpin (Anacharsis, 2014, réédition en poche collection Griffe en 2018)
Dans l'empire Mongol

Les "Tartares" ont bel et bien existé. Loin de les attendre l'arme au pied dans le recoin occidental d'Asie qu'on nomme Europe, le franciscain Plancarpin est parti à leur rencontre, à la demande du pape Innocent IV, inaugurant ainsi - du moins officiellement - la route de la Soie continentale, celle qui traverse les steppes, bientôt suivi par des voyageurs plus célèbres comme les frères Polo.

Entreprise de contact hors norme auprès de Güyük le nouveau successeur de Gengis Khan, et étonnante collecte d'informations, de monstres et de merveilles qui peupleront durablement l'imaginaire médiéval, le voyage de Plancarpin est un des grands classiques (trop oublié) de la littérature de voyage, en un temps où la diplomatie relevait de l'aventure extrême...

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La Mort à côté (RTS)

Yannis Papadaniel, docteur en anthropologie de l’université de Lausanne et de l’École des hautes études en sciences sociales, est l'invité de Babylone à la RTS. Il a publié chez Anacharsis La Mort à côté, enquête ethnographique sur les bénévoles accompagnant les personnes en fin de vie.

La Mort à côté

Yannis Papadaniel a partagé plusieurs années durant les expériences des bénévoles qui, au sein de diverses associations dans les villes suisses de Kavala et Palio, accompagnent les personnes en fin de vie dans leurs derniers instants. Il en a rapporté un ouvrage qui reconfigure les questions que l’on croyait pourtant largement balisées sur la relation à la mort chez nos contemporains.

Loin d’apparaître comme un substitut aux rituels en désuétudes entourant la mort, le choix de pareille activité, s’il peut déclencher nombre d’appréciations à l’emporte-pièce sur une telle démarche (jugée par exemple morbide ou mystique), n’en est pas moins significative en soi par le rapport à la mort qu’elle suggère.
Encore fallait-il être en situation de porter un regard perspicace sur ces accompagnants volontaires au côtoiement de la mort.

C’est à travers la description minutieuse du quotidien de ces personnes, de l’accumulation de gestes, de mots ou de silence, de postures, une série de petits arrangements avec la mort, que Yannis Papadaniel parvient à nous faire saisir les lâcher-prise, le regard et les évitements, le positionnement trouble, indécis et ambigu face à la mort que chacun, au fond, partage, et par lequel il nous donne à saisir l’universel du questionnement de ces volontaires – qui en sont comme une caisse de résonance.